Le vieillissement est inscrit dans la vie. Commençant dès la conception et se poursuivant tout au long de notre existence, il aboutit à une perte progressive des capacités fonctionnelles pour se terminer par la mort.
L’espérance de vie de l’homme étant estimé aux alentours de 120 ans. Les altérations moléculaires s’accumulent au fil du temps. C’est le vieillissement cellulaire qui conditionne le vieillissement des organes et par la suite de l’organisme.
Le vieillissement de l’organisme peut être approché sue deux niveaux :
L’atteinte du système vasculaire, immunitaire et neuroendocrine provoque des conséquences générales particulièrement importantes dans le vieillissement de l’individu.
De nombreuses théories, parfois contradictoires, sont proposées pour rendre compte des mécanismes du vieillissement.
Un rôle prépondérant est attribué aux radicaux libres qui provoquent des dommages moléculaires cumulatifs responsables du vieillissement. Les sources de radicaux libres sont en pleine expansion : soleil, pollution, radiations, métaux lourds, pesticides, tabacs, alcool…
Notre organisme produit également des radicaux libres dans toute une série de circonstances, tel que les étapes de détoxication hépatique, l’activité des cellules inflammatoires, l’activité métabolique des mitochondries, qui constitue la source la plus importante de radicaux livres endogènes.
Ainsi, un stress oxydant apparaît, caractérisé par un déséquilibre entre la balance des pro-oxydants et des défenses antioxydants avec, comme conséquence, l’apparition de dégâts souvent irréversibles pour la cellule. Le potentiel antioxydant varie entre chaque individu en fonction du mode de vie, des caractéristiques génétiques (polymorphisme) ou de l’environnement.
L’alimentation joue aussi un rôle primordial dans le maintien d’un potentiel antioxydant optimal.
Les antioxydants sont essentiellement apportés par les fruits et légumes particulièrement riches en vitamines (A, C, E), oligo-éléments et autres polyphénols.
Actuellement, il est bien admis que la consommation quotidienne de fruits et de légumes apporte les antioxydants nécessaires. Cependant, la réalité est bien différente car plusieurs enquêtes épidémiologiques indiquent que plus de 20% de la population des pays industrialisés ne mangent jamais de fruits.
Il est bon de savoir qu’aujourd’hui l’apprivoisement des sols a également un impact sur l’alimentation.
A titre d’exemple le taux de vitamine C d’une pomme de 1950 et une pomme de 2016 a été divisée par 100.
Le taux de vitamine A d’une orange de 1950 et d’une orange de 2016 a été divisée par 21.
Le taux de fer d’une viande rouge de 1950 et d’une viande rouge de 2016 a été divisé par 2.
Le taux de calcium d’un brocoli de 1950 et d’un brocoli de 2016 a été divisée par 4.
Par ailleurs, l’avènement du fast food contribue, tout particulièrement chez les jeunes, à avoir une alimentation de plus en plus déséquilibrée et appauvrie en antioxydants. L’apport de compléments nutritionnels s’avère donc indispensable en addition d’une rééducation alimentaire.
Cette liste est une sélection d’antioxydants indispensables. Ils en existent d’autres molécules liées de manière direct ou indirecte qui sont tout autant importants. Tel que la vitamine D, la quercétine, les b-Glucanes, vitamine A, la N-Acétyl-L-Cystéine (NAC), le resvératrol, les saponines, les flavonoïdes, etc.