La durée et la qualité de votre vie est déterminé par votre alimentation. C’est cliniquement prouvé.
C’est le résultat de trente années de recherche sur les liens entre la nutrition, les gènes, le vieillissement et les maladies.
Le jeûne active la production de cellules souches, régénère et rajeunit les cellules et les organes. Elle limite aussi l’apparition de maladies cardiovasculaires, neurodégénératives, inflammatoires, auto-immunes.
Le jeûne est une pratique millénaire d’hygiène et de santé, le jeûne a été utilisé dans un but thérapeutique, ou s’est inscrit dans une démarche spirituelle afin de nettoyer le corps.
Ce n’est qu’aujourd’hui, dans notre société moderne que le jeûne est montré du doigt comme inutile et surtout dangereux, mettant un organisme souffrant en opposition à ce pour quoi il serait programmé : manger, « prendre des forces » pour lutter contre la maladie. Et ce, même si l’inappétence du patient traduit clairement un langage naturel du corps.
Le jeûne ne présente pas de risques, à condition de respecter quelques précautions d’emploi.
Le jeûne apporte une détoxination du corps en profondeur et un regain de vitalité. Il va stimuler l’intelligence cellulaire et biologique qui va gérer notre santé.
L’alimentation répond elle aussi à cette règle. La nuit, nous ne mangeons pas et, au petit-déjeuner du matin, nous « dé-jeûnons ». Dans des conditions optimales, ce rythme pourrait suffire, mais il est loin d’être suffisant lorsque l’on consomme, comme aujourd’hui, d’importantes quantités de protéines et de sucres et d’aliments transformés.
Le jeûne sec n’admet aucune boisson et ne peut se faire plus de 2 à 3 jours. Il est dangereux pour la santé.
Le jeûne hydrique se résume à des boissons sans aucune alimentation solide (eau de boisson, jus de légumes, bouillons, etc.). C’est un jeûne court dont la durée est inférieure à sept jours.
C’est un jeûne qui a pour but d’éliminer les toxines et les graisses de réserve, afin de régénérer l’organisme et de stimuler ses défenses. Il s’agit de ne rien manger et de boire beaucoup.
L’idéal : une tisane le matin avec du miel et un bouillon de légumes filtré le soir, les deux premiers jours pour éviter les malaises, de l’eau avec un peu de jus de fruits, pendant la journée. Au bout de deux ou trois jours, la sensation de faim disparaît. On ne salive plus, les sucs gastriques ne sont plus sollicités.
Il s’adresse à des gens malades, nécessite un encadrement médical qualifié, et se pratique en clinique spécialisée comme cela se fait couramment au Canada et en Allemagne.
C’est un jeûne long, d’une durée moyenne de trois semaines.
Elaborer par le Professeur Valter Longo, qui consiste à pratiquer trois à quatre fois par an une Fasting-Mimicking Diet (Prolon).
La cure Prolon, une diet qui imite les effets du jeûne sans subir les inconvénients (la faim, le manque d’énergie, les difficultés d’endormissement).
Le jeûne de 36 heures est une mise au repos de l’activité digestive. On parlera de jeûne court ou diététique si sa durée est inférieure à 7 jours, de jeûne moyen entre 1 et 2 semaines qui se pratique le plus souvent sous surveillance d’un médecin. Et le jeûne long ou thérapeutique à partir de 3 semaines.
Les bienfaits du jeûne sont multiples, voici quelques-uns d’entre eux :
Il faut avoir choisi de jeûner et le type de jeûne. Il faut choisir son contexte, le lieu et l’encadrement (Il est conseillé plutôt en période chaude, en vacances et dans la nature). Pendant le jeûne il faut pratiquer une activité physique douce (marche, yoga, Pilat), pratiquer la relaxation par des massages, de la méditation, des bains chauds. « Se nourrir » autrement, grâce à l’aspect artistique (peinture, musique, littérature, jardinage…).
Il est important de réduire son alimentation afin de préparer le corps progressivement.
Le temps de préparation doit être proportionnel au temps de jeûne.
J-7 : il est conseillé de supprimer la viande rouge
J-5 : il est conseillé de supprimer le tabac, l’alcool et les excitants
J-3 : il est conseillé de diminuer, voire supprimer, les protéines animales (viande, poisson, œufs et produits laitiers.
J-2 : il est conseillé de supprimer les céréales, les fruits oléagineux et les fruits secs. A ce stade, l’alimentation est essentiellement faite de légumes et de fruits
J-1 : Consommer des fruits et des légumes et bien boire abondamment
Pendant la cure, il est déconseillé de fumer, de prendre des drogues, de l’alcool, du café ainsi que des médicaments car leurs effets en seraient décuplés (sous surveillance médical).
Eviter le sel également pour les problèmes de rétention d’eau.
Tips : si haleine chargée prendre de l’hydrolat de menthe poivrée
Il faut prendre des précautions et préparations indispensables au jeûne pour qu’il soit le plus efficace possible.
Vider le tube digestif de tout ce qui peut fermenter, putréfier, stagner.
Alors il est recommandé une légère purgation la veille au soir du premier jour de jeûne qui peut se faire avec des sels de Nigari ou du chlorure de magnésium dans une grande quantité d’eau.
Ou alors par un nettoyage plus doux tel que la soupe de légumes riches en fibres composée de : blettes, endives, poireaux, fenouil, céleri, haricots verts, salade cuite, assaisonnée avec des aromates.
La reprise alimentaire est de même longueur que le jeûne et se fait graduellement pour permettre au corps de reprendre son rythme. Il faut soigner la reprise alimentaire sous peine de perdre les effets de la cure.
Elle est le sens inverse de la préparation.
Il faut commencer par introduire du végétal sous forme de fruits frais, ou secs trempés dans l’eau, et des légumes crus ou cuits.
Puis des oléagineux, des graines germées et des céréales complètes. Le tout assaisonné d’une huile d’olive, de colza ou de noix bio de première pression à froid.
Enfin introduire du poisson et dans un dernier temps, les autres protéines animales.
Evitez durant cette reprise, les produits raffinées et les excitants, ainsi que les aliments fermentés tels que le pain et le fromage.
Le jeûne est fortement déconseillé en cas de grossesse et/ou d’allaitement, pour les enfants, les personnes épuisées, dévitalises, les personnes atteintes de cardiopathie, myopathie, d’insuffisance rénale ou hépatique, hypotendus, les diabétiques insulinodépendants, les personnes sous médication allopathique, personnes déprimées, psychotiques, phobiques, épileptiques, anorexiques, et boulimiques