La médecine fonctionnelle est une vision holistique de la médecine qui envisage l’organisme dans sa globalité. Elle prévient les dysfonctionnements de l’organisme. « Il ne s’agit plus de soigner une maladie mais le patient ». Les troubles et des dysfonctionnements métaboliques sont évalués et corrigés par l’ajustement du comportement alimentaire et l’apport de molécules indispensables à son fonctionnement.
La médecine allopathique a traditionnellement une vision symptomatique et thérapeutique de la maladie. La Médecine fonctionnelle agit en amont et apporte une réponse préventive de long terme en agissant sur le terrain des maladies auto-immunes, colons irritables, troubles de la mémoire, syndrome de fatigue chronique, fibromyalgie, inflammation chronique, vieillissement….
La médicine fonctionnelle et la médecine traditionnelle sont complémentaires. Cette première agit à la source des problèmes avant que la maladie ne s’exprime par les signes cliniques.
La médecine fonctionnelle focalise son intérêt sur le tube digestive « notre deuxième cerveau » et le stress oxydatif.
Nos sociétés contemporaines ont bouleversé le corps et son fonctionnement. La nourriture industrielle s’est appauvrie en nutriments et enrichie en sucres et glutens raffinés, avec pour conséquences la modification de notre microbiote. Le microbiote intestinal correspond à l'ensemble des micro-organismes qui ont colonisé notre tube digestif et avec lesquels nous cohabitons.
En 50 ans notre intestin s’est transformé ! Le déséquilibre du microbiote contribue à des inflammations chroniques, lit de maladies chroniques et de cancers.
Le stress oxydatif est un facteur aggravant de développement de maladies inflammatoires chroniques et du vieillissement prématuré.
Le médecin ou nutritionniste évalue la situation du patient à l’instar de la médecine classique grâce à un examen clinique et un bilan nutritionnel afin définir la situation clinique de chaque patient.
On peut, de cette manière, détecter les facteurs de risque d’une maladie chronique existante ou en devenir, et remédier aux déficits constatés pour éviter l’apparition ou l’aggravation de la maladie.
La Médecine Fonctionnelle a pour objectif d’améliorer les fonctions de l’organisme en optimisant le fonctionnement des cellules, des tissus et des organes. Elle est basée sur des connaissances physiologique et biochimique humaine élémentaire et elle tient compte des variations métaboliques individuelles liées au polymorphisme génétique.
Grâce aux mesures biologiques des excès et des carences de molécules indispensables au fonctionnement de l’organisme, la Médecine Fonctionnelle tend à rééquilibrer les dérèglements. Ainsi, l’approche se fait par un travail sur l’alimentation, l’environnement nutritionnel et émotionnel.
En optimisant l’alimentation et les apports nutritionnels, en s’assurant que toutes les molécules indispensables au métabolisme soient fournies en qualité et en quantité adéquate par rapport aux besoins, et en travaillant sur les facteurs externes (environnement de vie, stress, hygiène de vie, sport…), la Médecine Fonctionnelle aide à conserver et à optimiser notre capital santé.
La génomique est une discipline de la biologie moderne. Elle étudie le fonctionnement d'un organisme, d'un organe, d'une tumeur cancéreuse, etc. à l'échelle du génome, au lieu de se limiter à l'échelle d'un seul gène.
Les tests génomiques sont très utiles au diagnostic en médecine fonctionnelle. Elle est différente des tests génétiques (étude du codage génétique) très utiles au diagnostic des « maladies génétiques ».
Trois cas de figure sont rencontrés l’Homozygote sauvage qui est le plus fréquent et souvent, mais pas toujours le plus favorable, l’Homozygote variant qui est le plus souvent défavorable et source de perturbations, mais pas toujours, l’Hétérozygote qui se situe entre les deux.
Chacune des interprétations sera différente en fonction des gènes des patients.
Il faut savoir que le gène est acquis à la naissance pour toute la vie. On ne peut pas le modifier. En revanche, le phénotype (l’expression du gène sur un individu décrit l'ensemble de ses caractères observables) peut être influencé par l’environnement. On considère que le phénotype est influencé à 30% par le gène et 70% par l’environnement.
Les tests génomiques, de nos jours, ont une influence de premier ordre dans la médecine fonctionnelle. Elle accompagne la prise en charge du patient avec beaucoup de précision.
Par exemple, le gène APOE (apolipoprotéine E) est actuellement le gène le plus testé. En effet, le résultat que l’on obtient permet d’adapter le comportement de l’individu (alimentation adaptée, activité physique spécifique, sommeil, tabac…) et d’influencer un métabolisme adapté à la personne (phénotype). Par exemple, si le risque de maladie d’Alzheimer est plus élevé que la moyenne, des conseils nutritionnels, cognitifs et nutraceutiques pourront influencer favorablement ce risque.
Le test génomique est une simple prise de sang d’environ 45 € qui permet au médecin fonctionnel d’orienter au mieux le patient sur son mode de vie (amélioration du phénotype).
Pour le médecin fonctionnel, il convient de bien s’assurer au préalable avec un consentement que le patient est prêt à recevoir ces informations.
A la clinique DEL MAR nous pensons qu’une personne en bonne santé, avec un bon équilibre alimentaire aura des bénéfiques significatifs sur son vieillissement. S’occuper de ce qui se passe à l’intérieur améliore de façon significative ce qui se passe à l’extérieure. Une mauvaise alimentation, des déséquilibres micro-nutritionnels, le stress, …. contribuent à accélérer le vieillissement cutané, un teint terne, des cheveux et ongles cassants.
Gauthier Thiry, diététicien naturopathe vous accompagne dans vos objectifs de perte de poids, ou de remise en forme.